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Mes trois clefs pour mieux vivre le confinement

 

Ces temps sont difficiles pour beaucoup d’entre nous, mais sont aussi une merveilleuse occasion d’effectuer un retour à soi. Ce retour à soi n’est en rien synonyme de repli sur soi. Au contraire, c’est une opportunité énorme pour explorer nos motivations profondes, pour prendre conscience de nos besoins les plus profonds et  nous y connecter.

 

Avec Carole Bughin et Davina Ingala, nous avions préparé pour ce premier week-end de printemps un programme de « Reconnexion à soi et à la nature ». Ce n’est que partie remise. Nous nous retrouverons à la maison de Ninon le dernier week-end de septembre. Néanmoins, cette reconnexion, nous pouvons déjà commencer à l’opérer à la maison, à partir de ce confinement.

 

Nous pouvons nous concentrer sur nos besoins essentiels et lâcher le superflu. Nul doute que, pour beaucoup d’entre nous, il y aura un avant et un après confinement.

 

 

Allez-vous encore vous ruer dans des magasins bondés pour acheter le dernier smartphone à la mode ou bien allez-vous penser durable ?

 

Allez-vous continuer à acheter (trop) bon marché des vêtements et des chaussures à tire-larigot pour calmer vos angoisses, ou bien allez-vous prendre le temps d’examiner vos peurs pour entendre ce qu’elles ont à vous dire ?

 

Allez-vous vous jeter dans les embouteillages chaque matin et chaque soir pour aller au boulot, ou bien allez-vous demander à maintenir, en partie, le télétravail ?

 

Peut-être allez-vous même décider de changer complètement de cap ?

 

Ce confinement, vous l’aurez compris, est une occasion unique qui nous est offerte pour prendre un nouveau départ, pour vivre à partir de nos valeurs les plus profondes.

 

Clef N°1: Augmenter son immunité

 

En tant que professionnelle de la santé, je vais vous livrer mes trucs et astuces pour stimuler l’immunité :

 

  •           l’alimentation est essentielle : cette crise est l’occasion de revenir à une alimentation de base, c’est-à-dire non transformée, avec des fruits et des légumes en abondance. Si vous avez été longtemps carencé.e, vous pouvez y ajouter des compléments alimentaires (Vitamine C, vitamine D, Echinacée, par exemple)
  •           S’oxygéner : sortez si vous le pouvez (en Belgique, nous avons cette chance), sinon ouvrez les fenêtres, aérez-vous. Aérez aussi votre logement, ouvrez les fenêtres en grand au moins dix minutes par jour pour renouveler l’air totalement.
  •           Bougez : sortez au moins une demi-heure par jour et marchez. Il a été prouvé que vingt minutes de marche trois fois par semaine est plus puissant que le plus puissant des anti-dépresseurs. Si ce n’est pas possible, trouvez une application ou une vidéo avec des exercices adaptés à effectuer à la maison.
  •           Tapotez le haut de votre sternum pour stimuler votre thymus
  •           Faites des choses que vous aimez, ressortez vos pinceaux, vos albums, tout ce qui peut vous faire du bien
  •           Ecoutez la musique que vous aimez. Je préconise tout particulièrement la musique en 528 Hz, celle-ci nous connecte au cœur et donc à l’énergie de guérison.
  •           Eteignez la télévision, coupez-vous au maximum de tout ce qui est anxiogène : les réseaux sociaux, les informations en continu,… 
  •           Sortez de la croyance que nous sommes en guerre. Ces mots assénés à plusieurs reprises par un pantin à la solde des multinationales affaiblissent l’immunité de tout un peuple. Je me réjouis d’être Belge et je suis fière de notre première ministre qui est dans la compassion, dans la compréhension et qui nous incite à prendre soin de nous et de tout un chacun. Créez-vous une nouvelle conviction du style « nous allons en sortir plus forts », «  c’est un mal pour un bien », … A vos stylos…

 

 

Si, malgré tout, vous vous sentez fragile physiquement, prenez des remèdes naturels. Dans 80% des cas, ce virus est bénin et va disparaître avec quelques doses d’oscillococcinum, des huiles essentielles de Ravintsara et/ou de Laurus Nobilis appliquées à l’intérieur des poignets (attention, pas avant l'âge de 6 ans !).

 

Si le malaise est lié à vos peurs, pensez à l’Arnica montana en haute dilution, à l’Ignatia amara ou encore au rescue. Certaines fleurs de Bach sont plus spécifiques : Crab Apple pour la peur panique de la contagion, Heather pour la peur panique de la solitude, Red Chestnut va aider à surmonter la peur pour les autres (famille, amis proches).

 

Clef N°2: Travailler son ancrage

C'est quoi l'ancrage et pourquoi le travailler ?

 

L’ancrage, pour faire court,  est cette capacité que nous avons d’être dans la réalité physique, matérielle. Deux grandes raisons pour le travailler spécifiquement en ce moment:

 

  •           Sortir des peurs irrationnelles : si nous manquons d’ancrage, en plus de nos peurs raisonnées et raisonnables (ce virus peut être mortel pour nous ou pour nos proches), nous risquons de basculer vers des peurs irraisonnées, voire de la psychose. Les hôpitaux sont déjà bondés. N’allons pas, en plus, remplir les hôpitaux psychiatriques, d’autant plus que certains médecins ne sont pas épargnés par ces peurs exagérées.
  •           Garder les pieds sur terre : nous voyons fleurir de nombreux gestes de solidarité et c’est génial. Cependant, les rats (selon le calendrier chinois, nous sommes entrés en févier 2020 dans l’année du rat) sont de sortie et les arnaques en tous genres vont bon train.                                                           

 

Soyez donc très vigilant sans être paranoïaque. C’est un subtil équilibre que vous pouvez atteindre assez simplement en pratiquant régulièrement l'ancrage.

Comment travailler l'ancrage ?

Ancrage

 

  •           A nouveau, grâce à l’alimentation : privilégiez les légumes racine. A la sortie de l’hiver, il y en a encore sur les étalages. Je pense essentiellement aux pommes de terre, aux carottes, aux oignons, aux poireaux, aux betteraves.
  •           En se connectant aux arbres et à leurs racines. Si c’est possible en prenant un bain de forêt. Sinon, par l’imagination (le cerveau inconscient ne fait pas la différence entre ce qui est réel, virtuel, imaginaire ou symbolique). 

 

 

          Visualisez un arbre et ses racines, imaginez que des racines poussent sous la plante de vos pieds, ou bien encore choisissez une image d’arbre comme fond d’écran.

 

  •           En se massant la plante des pieds.
  •           En écoutant de la musique d’ancrage (396 Hz), en jouant du tambour, …
  •           En sautant, en dansant.
  •           En jardinant, quand c’est possible.

 

Clef N°3: la vision systémique

 

Depuis plusieurs semaines, j’ai été sollicitée pour consteller ce virus. Je ne voyais pas trop l’intérêt, je ne le vois toujours pas. D’autres l’ont fait et ont mis leur travail en ligne. Les conclusions sont en cohérence avec ma vision des choses : ce virus vient nous bousculer et nous montrer qu’une toute petite chose peut avoir des répercussions à grande échelle. Il ne va pas nous exterminer mais il va avoir un impact non négligeable sur notre système de croyances. 

 

Cependant, cette pause forcée m'a permis d'expérimenter les constellations individuelles à distance. ET CA FONCTIONNE !!!

 

Je vous livre mes réflexions à l’issue de ces premiers jours de confinement : cette période va venir réveiller essentiellement trois types de problématiques :

 

La peur de la mort : hasard du calendrier, cette pandémie survient pratiquement cent ans après la grippe espagnole. Si vous êtes dans des peurs excessives, peut être êtes-vous en lien avec un ancêtre qui est décédé de cette grippe ou avec un ancêtre qui a perdu un enfant ou un conjoint de cette manière ? Réfléchissez, penchez-vous sur votre arbre (sur vos racines), explorez et rendez la peine, le cas échéant, à la personne concernée.

 

La peur de la mort : hasard du calendrier, cette pandémie survient pratiquement cent ans après la grippe espagnole. Si vous êtes dans des peurs excessives, peut être êtes-vous en lien avec un ancêtre qui est décédé de cette grippe ou avec un ancêtre qui a perdu un enfant ou un conjoint de cette manière ? Réfléchissez, penchez-vous sur votre arbre (sur vos racines), explorez et rendez la peine, le cas échéant, à la personne concernée.

Comment pratiquer concrètement ?


 La peur de la perte financière : Dans votre arbre, qui a tout perdu, a été ruiné ? Ou, au contraire, qui a arnaqué,  fait du marché noir, ruiné son voisin ? Et si vous étiez occupé à payer une dette familiale inconsciente, une dette qui ne vous appartient pas ? C’est le bon moment pour vous en libérer.

Les relations conflictuelles : en étant confinés à plusieurs, si chacun est dans ses peurs et éprouve des difficultés à trouver les mots pour exprimer son ressenti, les relations risquent d’être de plus en plus tendues, voire explosives si la situation perdure. En Chine, le nombre de divorces a récemment pris une courbe exponentielle.

Et si ce moment de confinement et de retour à soi était l’occasion d’explorer ensemble nos besoins de base.

Celui qui est le plus criant en ce moment est le besoin de sécurité. Comment pouvez-vous nourrir ce besoin en ce moment ?

Un autre besoin essentiel est la connexion à l’autre, comment allons- nous en prendre soin ? Et si ce besoin s’exprimait chez mon vis-à-vis d’autre manière différente de la mienne ? Et si l’attention que je réclame n’était pas un besoin, mais une stratégie ?

Nous avons la capacité de rendre les conflits féconds si nous faisons la distinction entre désaccord et désamour.

 

Une ch’tite métaphore soufflée par mon assureur préféré : Nos dirigeants ont décidé le confinement (et c’est une bonne chose), ils ont omis de préciser que si la maison brûle, il FAUT sortir en courant.

 

D’autres problématiques criantes risquent de survenir dans les jours, les semaines qui viennent. Je continuerai à vous faire part de mes réflexions.

 

D’ici là, portez-vous bien, prenez soin de vous. Et si vous avez besoin d’aide, je reste disponible par téléphone, Whatsapp, …

 

J’ai bien conscience que chacun.e risque d’être impacté, tant émotionnellement que financièrement par cette crise, c’est pourquoi j’ai choisi, pendant toute la durée du confinement, de vous proposer des constellations à distance à un tarif en conscience. C’est-à-dire que c’est vous qui décidez du montant à verser en fonction de vos moyens.

Je laisserai la conclusion à Carl Gustav Jung :

« Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard.

Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un nouveau chemin de vie »

 

 

Quelles nouvelles orientations comptez-vous explorer individuellement ? Et collectivement ?

 

Je vnous souhaite un excellent confinement riche en prises de conscience.

 

Commentaires: 1
  • #1

    Rotonda (dimanche, 29 mars 2020 13:21)

    Merci pour cette article , et je remercie la personne qui me l a transmis....
    Fort heureusement, Je vis de la peur toute relative, ... je suppose que le travail sur soi de c’est 15 dernières années portent ses fruits.
    Pleine de gratitude pour votre travail , portez vous bien , Eléna

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